

Le billet du Recteur (n°84) - "Là où la République prononça le mot Islam"
Le 12 novembre. Les drapeaux pendent encore aux balcons. Une odeur lourde de fleurs coupées s’élève des monuments aux morts. Hier, la nation a rendu hommage à ses libérateurs. Elle a célébré la victoire. Mais, comme chaque année, j’ai senti cette pudeur, presque une hésitation, lorsqu’il s’agit d’évoquer le sacrifice des soldats musulmans. C’est pourtant de ce sacrifice suprême que la Grande Mosquée de Paris est née. Ce n’est pas un geste d’ornement ; c’est, pour moi, un ac
il y a 2 jours


Le billet du Recteur (n°83) - Le souffle de New York : le phénomène Zohran Mamdani et le miroir français
Hier, New York s’est offert un nouveau visage. Non pas seulement celui d’un homme élu, mais celui d’une idée : celle que la foi, la justice et la raison sociale peuvent encore s’unir pour reconstruire un destin commun. Zohran Mamdani, 34 ans, fils de l’Ouganda et de l’Inde, musulman par la foi, américain par la citoyenneté, new-yorkais par la conviction, est devenu le maire de la plus grande ville des États-Unis. L’histoire retiendra moins le résultat que le symbole : l’ascen
5 nov.


Le billet du Recteur (n°82) - "Des identités blessées"
Il ne m’appartient pas de faire la publicité d’un livre dont la vocation, semble-t-il, est d’attiser les peurs et de rallumer les braises du soupçon. Pourtant, devant la bulle médiatique qu’il a suscitée et le succès qu’il semble rencontrer, je me suis senti tenu d’en dire un mot non pour le commenter, mais pour en mesurer l’effet. Non sur le marché des idées, mais sur les consciences, et d’abord sur celles de nos jeunes concitoyens musulmans. Car, disons-le franchement : ce
28 oct.


Le billet du Recteur (n°81) - Le 17 octobre, une mémoire partagée pour un avenir réconcilié
Il est des gestes diplomatiques qui résonnent comme des battements de cœur. La participation, ce vendredi, de l’ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, aux commémorations du 17 octobre 1961 dans la capitale française n’est pas anodine. Elle s’inscrit, nous dit-on, dans la volonté de l’Élysée d’envoyer un signe d’apaisement, un de ces gestes sobres mais porteurs, qui disent mieux qu’un discours la conscience d’un passé toujours vivant entre nos deux peuples. À la Gran
20 oct.

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