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Le recteur Chems-eddine Hafiz présente ses vœux pour 2025



Ce jeudi 23 janvier, le recteur Chems-eddine Hafiz a présenté ses vœux pour 2025, en présence de nombreuses personnalités.


Retrouvez ci-dessous (en vidéo ou en texte) le discours qu'il a prononcé lors de cette cérémonie, retraçant le bilan de l'année passée et les perspectives de celle qui débute.



 


 



DISCOURS | M. le Recteur Chems-eddine Hafiz - Vœux 2025 - 23 janvier 2025


Messieurs les ambassadeurs d’Egypte, de Djibouti et d’Oman ;

Messieurs les consuls, mesdames et messieurs les représentants du corps diplomatique ;

Monsieur le chargé d’affaires de l’ambassade d’Algérie ;

Madame Florence Berthout, maire du 5e arrondissement de Paris ;

Madame la députée Sabrina Sebaihi ;

Monsieur le député Belkhir Belheddad ;

Madame la sénatrice Hélène Conway-Mouret ;

Messieurs les sénateurs Ahmed Laouedj, Ian Brossat et Akli Mellouli ;

Mesdames les ministres Yamina Benguigui et Elizabeth Moreno ;

Mesdames et messieurs les élus ;

Monsieur le sous-préfet de Paris ;

Monsieur le conseiller d’Etat, Thomas Andrieu ;

Messieurs l’adjoint et le directeur adjoint du cabinet de Madame la maire de Paris ;

Madame Pascale Léglise, directrice des liberté publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur ;

Madame la conseillère de Monsieur le président de la République ;

Monsieur l’ambassadeur et conseiller de Monsieur le ministre des Affaires étrangères ;

Madame la cheffe du pôle islam du Bureau central des cultes ;

Monsieur le co-président de l'Union Bouddhiste de France ;

Père Hugues De Woillemont, secrétaire général de la Conférence des évêques de France ;

Monseigneur Emmanuel Tois, représentant l’Archevêque de Paris ;

Madame la vice-présidente de la Fédération protestante de France ;

Madame la présidente de la Communauté de Sant’Egidio France ;

Mesdames, messieurs les représentants du culte musulman en France ;

Messieurs les imams ;

 

Mesdames, Messieurs,

Chers amis,

 

Alors qu’une nouvelle année débute, nous nous réunissons aujourd’hui pour renouveler l’esprit de fraternité, de dialogue et de solidarité que nous avons en partage.

 

2025 s’annonce comme une période charnière, où notre capacité à renforcer les liens humains, à dépasser les incompréhensions et à bâtir ensemble un avenir paisible, sera mise à l’épreuve.

 

J’ai tenu à vous réunir afin de vous souhaiter, au nom de la Grande Mosquée de Paris et en mon nom personnel, mes vœux les plus sincères et chaleureux.

 

Que cette année soit pour vous, pour nous, pour notre pays et pour le monde, une source d’espérance et de concorde.

 

*

 

La Grande Mosquée de Paris porte, depuis un siècle, un message de paix et d’ouverture.

 

Elle incarne les valeurs fondamentales de l’islam, qui trouvent leur écho dans les valeurs humanistes de la France et dans les principes de liberté, d’égalité et de fraternité de la République.

 

Chaque année – malgré l’avancée des idées extrémistes, que nous avons combattues avec force en 2024, au moment où la cohésion nationale était en péril – je crois davantage en l’avenir heureux de l’islam et des musulmans en France.

 

Depuis plus de vingt ans, en France comme en Occident, l’islam est trop souvent réduit à des images déformées et contraires à son essence.

 

Cette perception erronée alimente les amalgames, les confusions, les actes et les discours antimusulmans.

 

De nombreux français de confession musulmane en viennent à douter de leur place et de leur futur dans leur propre pays.

 

Alors, pour contrer les dynamiques de rejet de l’autre, nous traçons la voie de l’islam véritable et éclairé, capable de s’épanouir dans des sociétés multiconfessionnelles et sécularisées.

La Grande Mosquée de Paris mène de nombreux projets pour marquer cette harmonie.

 

Le 25 novembre 2024, nous avons par exemple organisé une « Journée d’étude contre les violences faites aux femmes », afin de sensibiliser notre public à ce fléau mondial, qui concerne toutes les femmes, quelle que soit leur confession, et que la religion musulman rejette.

 

Au début de ce mois de janvier, j’ai invité les imams de la Grande Mosquée de Paris et de sa fédération nationale a faire, dorénavant, des invocations pour la France et pour sa préservation, à la fin des prêches du vendredi : nous l’avions déjà fait par le passé, comme au lendemain de l’assassinat de Samuel Paty ; et les autres cultes ont aussi des prières pour la France.

 

En 2025, la Grande Mosquée de Paris rendra hommage, par le biais d’un cycle de conférences, au 120e anniversaire de la promulgation de la loi du 9 décembre 1905.

 

Nous expliquerons que le principe de laïcité, lorsqu’il est défendu dans sa justesse originelle et dans le traitement égalitaire des cultes, est une chance pour l’islam.

 

**

 

Chers amis,

 

Face aux thèses qui contestent la possibilité d’être à la fois français et musulman, un effort de clarification et de proposition s’impose.

 

Nous n’avons pas d’autres choix que de penser et de diffuser un « contre-discours » solide.

 

Dans cette optique, la Grande Mosquée de Paris a lancé, en 2023, le « Groupe de réflexion sur l’adaptation du discours musulman en France et dans les sociétés sécularisées », articulé autour de deux commissions, l’une religieuse et l’autre issue de la société civile.

 

L’ambition de ce groupe dépasse les simples déclarations : il s’agit d’offrir des solutions concrètes.

 

Grâce à ces recommandations, chacun prendra conscience que l’islam conduit les musulmans à partager les valeurs primordiales qui unissent les différentes composantes de notre société, et les encourage à embrasser pleinement leur rôle dans la communauté nationale.

 

Après des mois de recherches, de réunions, d’auditions de multiples personnalités, dont d’anciens présidents de la République, d’anciens ministres, d’élus, de professionnels de terrain, de religieux et d’intellectuels, le Groupe de réflexion sur l’adaptation du discours est arrivé au bout de son travail.

 

Ce travail a été réalisé avec la collaboration de diverses institutions, dont l’université Al-Azhar du Caire et l’université Zitouna de Tunis, sur le plan religieux, et le Haut Commissariat aux Droits de l’homme de l’ONU.

 

D’ici la fin du premier semestre 2025, les premières publications, dont un glossaire, verront le jour.

 

Elles seront accompagnées de la « Charte de Paris », qui réunira l’essence des idées et des avis du Groupe de réflexion, et aura pour vocation d’être adoptée par les autorités musulmanes à travers l’Europe et le monde.

 

***

 

Nous veillons sur la compréhension de l’islam dans la société, sur la parole transmise au sein de nos mosquées, par les imams.

 

L’un des enjeux cruciaux pour l’avenir du culte musulman en France est leur formation.

 

Nous devons préparer une nouvelle génération d’imams, apte à relever les défis de notre époque, usant de la maîtrise de notre religion pour répondre aux attentes de la société.

 

 

Ils seront les messagers de paix et d’unité, sur les pas de ceux qui les précèdent aujourd’hui.

 

Je souhaite profiter de cette occasion pour souligner les efforts considérables des 150 imams de la Grande Mosquée de Paris.

 

Ils sont de véritables boussoles pour nos concitoyens et œuvrent à mes côtés dans de nombreuses actions : à titre d’exemple, nous entamerons cette année une série de livres intitulée « Paroles d’imam », aux éditions Albouraq.

 

Vous le savez peut-être, la Grande Mosquée de Paris a étendu sa formation des imams à plusieurs villes de France.

 

Il y a un an, je vous avais annoncé l’ouverture d’un nouveau centre de formation à Vitry-sur-Seine : après plusieurs mois de travaux, il sera très bientôt inauguré et offrira des conditions d’études optimales.

 

Tout ne sera pas réglé : la fin des imams détachés doit être compensée par une vision claire et tangible menant à une véritable professionnalisation des imams, et des aumôniers.

 

Nous attendons des pouvoirs publics, du ministère de l’Intérieur chargé des cultes, qu’ils continuent à accompagner ce changement pour que, demain, chaque imam de France puisse bénéficier d’un statut qui convienne aux réalités de ses missions.

 

****

 

L’avenir du culte musulman se joue aussi en Europe.

 

Fin 2023, certains des principaux représentants musulmans de près de 20 pays ont créé, sous ma présidence, le Conseil de Coordination européen AMMALE.

 

Notre objectif est de relever ensemble les défis liés à l’organisation et à la pratique de l’islam sur le continent, de défendre la liberté religieuse et la citoyenneté des musulmans.

 

En ces temps troublés où l’on prête aux musulmans les plus mauvaises intentions, notre initiative résonne comme une affirmation : nous, musulmans, sur cette terre d’Europe, ne « remplaçons » rien : nous sommes là pour contribuer et pour partager un destin commun.

 

Il y a quelques jours, j’ai fait un déplacement à La Mecque, aux cotés des membres de AMMALE, afin de rencontrer les plus hautes autorités religieuses.

 

En février, nous aurons l’extrême honneur d’être reçus par le pape François, dont la parole conforte la fraternité des croyants et des hommes.

 

Le dialogue interreligieux est une nécessité impérieuse dans notre monde fracturé.

 

La Grande Mosquée de Paris a toujours joué un rôle de pionnière en la matière et entend préserver ces enseignements du Coran, qui dit, je cite : « Faites le bien pour vos père et mère, les proches, les orphelins, les pauvres, le voisin proche, le voisin éloigné, le compagnon à vos côtés, le voyageur ». 

 

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Dans quelques semaines, un autre voyage commencera lorsque s’ouvriront les portes du mois béni de Ramadan.

 

Ramadan est un appel à la fraternité : c’est un mois où les âmes s’unissent dans l’adoration, où les cœurs s’ouvrent au partage, où l’on pardonne et sème la bienveillance autour de nous, où les liens se renforcent par la volonté du Tout-Miséricordieux.

Durant ce mois béni, la Grande Mosquée de Paris organisera la 5e édition de son concours de mémorisation et de récitation du Noble Coran.

 

Cet événement, qui célèbre la beauté et la profondeur de la Parole divine, est une opportunité précieuse de raviver notre fidélité au Livre sacré et de la transmettre aux plus jeunes.

 

L’apprentissage de notre religion, de ses rites et de ses valeurs, de ses bienfaits, est une priorité.

 

Le mois de Ramadan n’aurait pas la même ferveur sans les prières de nuit, les prières de Tarawih.

 

Les mosquées qui nous sont affiliées attendent avec impatience l’arrivée des imams qui, chaque année, font le déplacement de l’Algérie vers la France pour apporter leur science de la récitation du Coran.

 

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La Grande Mosquée de Paris est la maison de Dieu, ouverte à tous.

 

Fidèle aux idées qui ont guidé sa création voici un siècle, elle est aussi un lieu de culture, peuplé par ce langage universel qui relie les êtres humains depuis la nuit des temps.

 

Cette vocation est aujourd’hui incarné par le Prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris, et par les membres du jury qui en font toute la qualité et le dynamisme, et je les en remercie.

 

Je vous donne rendez-vous en septembre 2025 pour sa quatrième édition.

 

Aux yeux de l’islam, l'art et la culture sont des expressions de la beauté de la création divine : ils ont toute leur place ici.

 

L’année dernière, la Grande Mosquée de Paris a participé, pour la première fois, à la Fête de la musique, en proposant au public des chants traditionnels religieux.

 

Nous le referons en 2025.

 

L’islam est un ; l’islam est multiple dans ses expressions : il a, partout, en tout temps, respecté et élevé les différentes cultures.

 

J’ai donc voulu instaurer, en 2024, un cycle de « Journées culturelles » mettant à l’honneur le patrimoine de différentes villes et terres d’islam : nous avons commencé par Alger, puis la Turquie, la culture berbère, et ce cycle continuera cette année vers d’autres horizons.

 

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Si la culture est une nourriture pour l’âme, nous devons d’abord penser à celles et à ceux que la vie abandonne au plus grand désœuvrement.

 

« Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce que d’offrir un sourire à ton frère » disait le Prophète Mohammed (SAWS).

 

Toute l’année, au quotidien, la Grande Mosquée de Paris soutient des familles en difficulté, des femmes et des hommes touchés par la précarité et la solitude, en particulier nos jeunes et nos aînés.

 

Parmi ses initiatives, la Grande Mosquée de Paris et Dar Erahma, son service d’aide sociale, ont ouvert une épicerie solidaire à Barbès, qui permet à toutes les personnes dans le besoin de se fournir en produits de première nécessité, à très bas prix.

 

Je tiens à remercier l’équipe de bénévoles, menée par Rachid Arar et son association La Table Ouverte.

 

Elle fait partie des associations que nous soutenons, comme l’association ADDRA, avec qui nous organisons des distributions solidaires pour les étudiants.

 

Dans les mois à venir, nous redoublerons d’efforts pour venir en aide aux plus vulnérables.

 

Le 14 décembre 2024 nous rappelé la fragilité de nos existences : l’œil du cyclone était sur Mayotte, et nous, à l’autre bout du monde, et pourtant si proches en émotion,  regardions ces images de dévastations, avec effroi et impuissance.

 

Le cyclone a laissé derrière lui des familles endeuillées, des habitations détruites, et une population en quête d’espoir.

 

La Grande Mosquée de Paris a appelé aux dons et a encouragé tous les témoignages de solidarité pour nos frères et nos sœurs Mahorais.

 

Nous leur redisons aujourd’hui que leur douleur est la nôtre, que leur courage doit inspirer notre action.

 

Faisons de cette épreuve une occasion de montrer que la solidarité n’a pas de distances géographiques ou humaines.

 

D’autres tempêtes, d’autres douleurs ont habité nos esprits durant l’année écoulée : je pense évidemment au Proche-Orient, à Gaza, au Liban.

 

Pour ces drames injustes, pour d’autres encore qui se déroulent en Ukraine, au Soudan, au Congo, au Yémen et ailleurs, la Grande Mosquée de Paris a choisi de suivre, en dépit des critiques, le chemin qu’elle estime être le plus juste : celui de l’appel à la paix.

 

Je réaffirme cet appel à l’aube d’une nouvelle année, où l’espoir est permis.

 

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Avec cet espoir, mais aussi avec détermination, sincérité et sérénité, je continuerai à présider aux destinées de la Grande Mosquée de Paris.

 

Depuis quelques jours, une campagne médiatique sans précédent est menée contre l’institution que je dirige, et contre tout ce qu’elle représente.

 

Ces attaques extrêmement virulentes, totalement mensongères, propagées par l’inconséquence des réseaux sociaux et l’orientation de certains médias, proviennent des détracteurs et des convoiteurs habituels, des procureurs de l’ombre et des milieux hostiles à l’apaisement des relations entre la France et l’Algérie.

 

Ils n’abîmeront pas ma tranquillité ni mes convictions.

 

Il y a cinq ans, à mon arrivée, j’ai fait la promesse de la transparence, qui, en ce lieu, résonne comme un serment moral.

 

Depuis cinq ans, je mène librement et en pleine lumière les multiples activités de l’institution, en renforçant sa communication dans le seul but d’informer toute personne intéressée par telle ou telle dimension de nos différents accomplissements.

 

C’est le cas pour la certification Halal que nous effectuons, avec sérieux et expérience, depuis 1939.

 

Des articles de presse évoquent des « révélations » sur le mandat délivré par les autorités algériennes à la Grande Mosquée de Paris pour la certification Halal des produits importés en Algérie : tout avait pourtant été rendu public, par nos soins, dès la signature de ces accords en décembre 2022.

 

Je tiens à rétablir certaines vérités.

 

La société commerciale créée pour gérer cette certification ne possède qu’un seul actionnaire : l’association Société des Habous et des Lieux Saints de l’Islam, fondatrice, propriétaire et gestionnaire de la Grande Mosquée de Paris, et le Directeur Général et moi-même ne sommes que des représentants physiques de cette entité morale.

 

Les contrôles sur le terrain, la délivrance des certificats et le suivi comptable sont solides : tout est tracé, maîtrisé, déclaré.

 

L’ensemble des dividendes sert à financer l’exercice du culte musulman, comme les statuts de la nouvelle société commerciale le prévoient.

 

Les fonds générés devraient être considérés comme une aubaine pour le culte musulman en France, qui a tant de mal à se financer.


Il y a quelques années, d’autres personnes avaient avancé l’idée de taxer l’économie Halal pour financer le culte.

 

Cela ne semblait pas poser de problème aux oiseaux de mauvais augure qui, dans les circonstances actuelles, distillent de fausses informations laissant supposer que cette ressource est, pour la Grande Mosquée de Paris, un « financement occulte ». Ce qu’il n’est pas.

 

La Grande Mosquée de Paris a traversé bien des tempêtes, et des pires encore.

 

Elle ne cèdera pas face à une cabale scandaleuse et infondée.

 

Ce qui est en jeu, vous le savez, est une part de son histoire : l’Algérie.

 

La Grande Mosquée de Paris, bâtie par la volonté de l’Etat français entre 1922 et 1926, entretient un rapport historique avec l’Algérie : tous ses recteurs sont d’ailleurs nés dans ce pays.

 

Dans les années 1980, démunie de moyens, elle a commencé à bénéficier d’un financement annuel de l’État algérien, en accord total avec l’État français.

 

C’est bien cette relation qui a permis de consolider le rôle de la Grande Mosquée de Paris en faveur de la vie harmonieuse du culte musulman dans notre pays, de la citoyenneté des musulmans de France et de la lutte contre l’extrémisme.

 

J’ai toujours dit, à qui veut le comprendre, mon souhait de perpétuer cette relation et d’ériger des passerelles vertueuses entre la France et l’Algérie.

Quel mal peut-on voir dans cette intention ? Quelle contradiction ? Aucune.

 

Il y a peu, le président de la République Emmanuel Macron louait la binationalité et la décrivait comme une chance pour la France.

 

Serait-elle désormais devenue un vecteur de suspicion, surtout lorsqu’elle concerne l’Algérie, et par conséquent un nombre considérable de nos concitoyens ?

 

Personne ne pourra prendre à défaut l’engagement républicain de la Grande Mosquée de Paris, son attachement aux valeurs de notre société, son désir de voir nos concitoyens musulmans épanouis en France.

 

C’est sans doute pour tout cela qu’elle dérange et que certains refusent ce qu’elle représente et représentera encore : un symbole d’unité.

 

Comme l’a souligné le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, dans un récent entretien accordé à l’Express, la Grande Mosquée « a pris sa part » dans la lutte contre l’islamisme : faut-il rappeler le Manifeste contre le terrorisme islamiste que j’ai publié en 2021 ?

 

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Mesdames, Messieurs,

Chers amis,

 

2025 est une nouvelle page à écrire : puissions-nous le faire avec sagesse, foi et clairvoyance.

 

Les fondations de la Grande Mosquée de Paris sont très solides, et elle restera ce lieu où l’on invente la cohésion sociale, où l’on défend une vision éclairée de la religion, où l’on accueille toute l’humanité, où l’on tend la main à ceux qui en ont besoin.

 

« Pour chaque regard que nous jetons en arrière, il nous faut regarder deux fois vers l'avenir » dit un proverbe arabe.

 

Je remercie celles et ceux qui ont œuvré à mes côtés et avec qui je regarde ce futur avec confiance.

 

Je remercie chacun et chacun d’entre vous, qui m’honorez de votre présence, et je vous renouvelle mes vœux les plus sincères.

 

Qu’Allah nous guide sur le chemin de la paix et de la fraternité.




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