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Regard fraternel (n°6) - La Charte d'Omar Ibn Al-Khattab avec les Chrétiens de Jérusalem


“Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux ; ceci est ce que le serviteur du Dieu Omar, Emir des Croyants, a accordé aux habitants du Jérusalem de protection, il leur a accordé une protection pour eux-mêmes et pour leurs biens, pour leurs églises et leurs croix, pour leur malades et leurs bien portants, et pour toutes leurs religions. Leurs églises ne seront pas habitées, ne seront pas détruites, leurs croix ou leurs biens ne seront pas réduits, ni leurs biens ne seront saisis, et personne ne sera contraint à changer de religion. Aucun dommage ne sera fait à l'un d'eux...”

EXTRAIT DE LA CHARTE D’OMAR


La charte d'Omar est l'un des accords parmi des centaines conclus par les quatre premiers califes bien guidés après le décès du Prophète Mohammed, que la paix et les bénédictions d’Allah soient sur lui, avec les différentes communautés et factions qui vivaient en territoire musulman. Cela fut vrai en particulier sous le califat du deuxième calife, Omar ibn alKhattâb, qu'Allah soit satisfait de lui.


La charte d'Omar est bien plus qu’un simple accord historique. C’est un symbole puissant de tolérance, de respect et de coexistence pacifique entre différentes croyances. Conclue entre les musulmans et les chrétiens de Palestine, cette charte revêt une importance particulière en raison de son impact sur la vie quotidienne de milliers de personnes et de sa résonance à travers les siècles. Elle a aussi une dimension considérable car elle concerne la ville sacrée de Jérusalem.


Le respect et la tolérance envers toutes les croyances


Omar Ibn Al-Khattâb, qu'Allah soit satisfait de lui, malgré son pouvoir, a décidé de ne pas s’en prendre aux chrétiens de Palestine et du Moyen-Orient. Sa décision s’inscrit dans l’esprit de tolérance dominant à l’époque.


La possibilité de coexistence entre les musulmans et les autres


Les musulmans ont accepté de coexister avec les non-musulmans, à condition qu'ils respectent l'autorité de l'État où ils vivent. L'islam garantit leur liberté de culte, comme l'indique le texte de la charte : « Ils ne seront pas contraints de changer de religion, ni personne ne sera lésé. ». Cette charte garantit également le respect des lieux de culte, comme le montre clairement le texte, qui stipule que les églises doivent être protégées.


Le respect des sentiments des chrétiens et l'absence d'atteinte à leur religion


Omar Ibn Al-Khattâb, qu'Allah soit satisfait de lui, a refusé de prier à l'intérieur d’une église, même si le patriarche l'y avait invité lorsqu'il voulait prier. Bien que cela lui soit permis, il a préféré respecter les sentiments des chrétiens. C'était aussi une décision politique, car il ne voulait pas que les musulmans qui viendraient après lui transforment cette église en mosquée.


L'humilité d'Omar Ibn Al-Khattâb


Lorsqu'il est entré dans la ville de Jérusalem, il était humble devant Dieu, lui et son compagnon, montant sur un chameau sans selle, laissant derrière lui toute la jouissance de ce bas-monde et ce qu’il contient.


Le respect des musulmans pour les accords


Cette charte a été respectée par les musulmans jusqu'à ce jour. Il n'est pas dans les principes et les valeurs des musulmans de violer les accords.


L'importance de Jérusalem


Jérusalem et la mosquée Al-Aqsa ont une grande importance pour les musulmans, ce qui a été clairement démontré avec la charte d'Omar. Cela est évident pour plusieurs raisons, notamment le fait qu'Omar ibn alKhattâb lui-même, qui était l’émir, n'a pas chargé quelqu'un d'autre de conclure cet accord. Il s’est personnellement impliqué.


Empêcher les personnes malfaisantes de circuler dans cette terre bénie de Palestine


Omar ibn al-Khattâb, qu'Allah soit satisfait de lui, a interdit aux groupes malveillants et porteurs de déstabilisation d'entrer en Palestine.


L’importance actuelle de la charte


Aujourd’hui, alors que Jérusalem est le théâtre de tensions et de conflits, la charte d’Omar résonne plus que jamais. Elle nous rappelle l’importance de protéger les droits des minorités religieuses et de favoriser le dialogue interreligieux. En ravivant l’esprit de cette charte, nous pouvons œuvrer pour un avenir où la paix et la compréhension mutuelle prévalent. La charte d’Omar Ibn Al-Khattab est un témoignage précieux de l’histoire de la coexistence pacifique entre différentes communautés religieuses. En honorant ses principes de respect, de tolérance et de protection mutuelle, nous pouvons construire un monde où la diversité est célébrée et où la paix est une réalité pour tous. Nous nous la remémorons face aux tragédies qui se déroulent autour de Jérusalem, où les Palestiniens et les habitants de Gaza sont victimes d'un génocide au su et au vu du monde entier.



 

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